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le pont des lions 2

13 octobre 2011

Défi'13 d'octobre: blue peacock

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Un défi qui tombe à pic puisque je viens de terminer la veste croisée du livre "Lin, coton et liberty", d'Astrid Le Provost, un patron pour une fois peu remanié.

La laine bouillie vient de chez Toto à Nantes (fin de rouleau comme souvent); je cherchais un bleu très particulier, non pas un bleu canard, ni un bleu turquoise, mais un bleu paon et je ne l'ai trouvé que là-bas. J'ai acheté un peu plus de 2 mètres (ce qui restait en fait) et après lavage en machine (programme laine à froid), je me suis retrouvée avec 1,80m; heureusement que j'avais pris largement plus comme d'habitude; en revanche, ma lingette décolor stop est restée bien blanche.

J'ai simplifié le patron en ne doublant pas la veste et comme j'ai utilisé de la laine bouillie, pas d'ourlets à faire.

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J'ai choisi la taille 40 (mais réduit en 38 au niveau des têtes de manches car la carrure était trop grande) et je me suis contentée de rallonger la veste de 13 cm. J'ai choisi de mettre deux gros boutons nacrés gris (La Droguerie), celui du bas devant normalement être caché s'est retrouvé apparent suite à une erreur de ma part dans le positionnement de la boutonnière (faite en machine pour la première fois), mais au final, je trouve que la veste fait plus habillée ainsi.

La veste peut se porter avec les deux pans du haut ouvert (le bouton devant se placer sur le haut de la veste étant judicieusement caché sous un pan du col car je ne l'aimais visible dans ce cas-là (je l'ai décalé pour ce faire) ou complètement fermée, avec les deux boutons apparents. Les photos seront certainement plus claires.

Le thermomètre affichant des températures dépassant les 20°, ce n'est pas encore aujourd'hui que je pourrai porter ma veste, mais l'hiver finira bien par nous ratrapper.

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Et pour voir les autres participantes au Défi'13, c'est par ici.

Et un grand merci à mon amie pour son nécessaire à couture qui me facilite bien les choses:

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4 octobre 2011

Rosa, rosa, rosam, rosae, rosae, rosa - rosae, rosae, rosas, rosarum, rosis, rosis!

Pas de roses au sens fleurs des rosiers mais des tons de roses du jardin

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Nantes, 1er octobre, l'évènement "Happy Life", place Sainte Croix.
 


Jacques Brel - Rosa

12 septembre 2011

Jupe portefeuille

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Du choix du tissu à la réalisation de la jupe, il peut s'écouler des jours voire des semaines, mais c'était sans compter sur la motivation de Maman (présente cette semaine avec Papa) qui m'a donnée des ailes et m'a bien aidée, me prodiguant moult conseils, et ce fut un bon moment mère/fille partagé.

J'avais commandé ce joli lin irisé beige (qui est actuellement épuisé, je ne sais pas si un réassort est prévu) fin août dans la boutique en ligne de "chouettes tissus et jolies choses" La Barakossa, et Sophie m'avait gentiment envoyée des échantillons car je savais précisément quel tissu je voulais.

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Je savais aussi quelle forme de jupe je désirais et je me suis tournée vers la jupe portefeuille issue du livre d'Astrid Le Provost "Coton, Lin et liberty" en taille 38 (le patron tombe nickel).

Concernant les modifications du patron, j'ai d'abord inversé le devant/derrière pour faire une jupe portefeuille classique avec ouverture sur l'avant (pas facile de s'y retrouver ensuite avec les explications sur le patron), j'ai supprimé les poches plaquées; je n'ai pas fait d'ourlet vertical sur l'avant de la jupe afin de laisser apparentes les franges irisées du lin, ni sur le pan juste dessous afin de l'agrandir pour qu'en cas de vent je reste bien couverte (j'ai gagné 4 cm) et je mets en plus un jupon pour éviter l'effet transparence aussi. Et j'oubliais, j'ai rallongé la jupe de 5 cms pour qu'elle m'arrive juste au niveau des genoux  (je mesure environ 1,72m).

Aussitôt terminée, aussitôt portée pour un cocktail le soir même.

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PS: je viens de m'inscrire sur le blog des Citronille addict et je viens d'y poster pour la première fois, c'est par ici.

 

13 juin 2011

Défi'13 de juin: rayures masculines entre fluo et air marin

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Comme j'ai manqué le Défi' 13 de mai sur le thème du fluo et que celui de juillet aura pour thème l'air marin, là, je cumule les deux et concernant le Défi' 13 de ce mois de juin, on peut considérer que ce tissu a un côté masculin (voir son histoire plus bas dans ce post)...

Tout a commencé lorsque j'ai découvert la nouvelle collection du Carrousel, la boutique en ligne pour enfants de la talentueuse Marie (du blog Croix de Provence); je suis tombée sous le charme de la jupe en seersucker avec son noeud en lurex doré devant et j'ai eu envie de m'en faire une... après de longues recherches, j'ai fini par trouver un seersucker (tissu en coton gaufré) à rayures bleues grises, et je me suis lancée en prenant pour base la jupe qui tourne des IPE puis j'ai lu toutes les explications de modifs des Citronille addict et j'ai vraiment simplifié le tout. J'ai donc pris deux rectangles en 100 cm (soit 200 cm en tout), mis un large élastique dans la ceinture et fait mon ourlet en bas, puis j'ai passé un lien rose fluo dans la ceinture pour pouvoir mieux ajuster la jupe. Et puis, comme il me restait du tissu, j'ai eu l'envie de continuer sur ma lancée (moi qui habituellement n'aime pas trop reproduire deux fois la même chose...), je me suis lancée dans un petit défi qui consistait à faire des jupes pour offrir à des petites filles de mon entourage...  Le plus compliqué a été de trouver les bonnes dimensions (pour les enfants j'ai utilisé uniquement la largeur de mon tissu, soit 140 cm en tout) car je n'avais pas les petits modèles sous la main pour faire les essayages, heureusement que Lionceau IV a été complaisant...;-)

Un peu d'histoire... le seersucker ou crépon de coton (Par Julien Scavini)

"Sous ce nom amusant du logiciel de traduction se cache en fait le fameux seersucker tant apprécié des anglais et des américains.

Le seersucker de coton est un tissu généralement rayé, utilisé pour confectionner des tenues estivales. Ce terme anglais découvert en Inde provient du perse  « shir o shekar », qui signifierait « de lait et de sucre », probablement du à la ressemblance de ses raies alternées lisses et grossières. Le seersucker est surtout reconnaissable à son tissage curieux. Les fils de trame et de chaîne ne sont pas tendus de la même manière sur le métier. Peu de fabricants existent encore sur ce type de matière, son tissage étant long et complexe. Car une fois les fils bleus (par exemple) insérés dans le tissu, la laize produite est détendue, donnant au drap une apparence froncée le long des rayures blanches. Cette caractéristique facilite la dissipation de chaleur et la circulation d’air. Il convient évidemment de ne pas repasser un seersucker. En revanche il a un côté pratique car infroissable et lavable en machine.

Il est possible de trouver de nombreux articles en seersucker, allant des costumes aux bermudas, en passant par les peignoirs. Les couleurs les plus communes, outre le blanc de fond, sont le bleu et le marron. Mais il est également possible de trouver des raies vertes ou violettes, toujours légèrement plus large que des têtes d’épingles.

Ce sont les commerçants musulmans qui ont rendu célèbre cette étoffe qui fut popularisée dans les chaudes colonies britanniques. Il fut également utilisé pour les uniformes des infirmières durant la deuxième guerre mondiale. Les Américains l’apprécièrent aussi avant le développement de la climatisation. Si son origine dans ce pays fut relativement difficile, il devint à partir du début du siècle la tenue par excellence des gens du sud. Peu à peu les gentlemen du nord le portèrent, popularisé également par les étudiants qui y voyaient à la fois une nouveauté pratique et une occasion de se démarquer des traditionnels costumes. Les journalistes politiques rendirent également honneur au seersucker, en commentant les débats à Washington, ville relativement chaude l’été.  Il est toujours à noter qu’au mois de Juin, il est habituel pour les sénateurs américains de porter des costumes en seersucker, lors des bien nommé seersucker thursday.

S’il est véritable (et donc non lisse), ce tissu constitue une agréable solution pour l’été, à utiliser certes avec modération, mais qui peut faire un effet certain. Voir un élégant porter un costume de cette matière annonce certainement le printemps et le retour des chaudes journées ensoleillées. Traditionnellement, vous trouverez cet article chez Brooks Brothers, bien que de nombreux autres confectionneurs en vendent également.

MàJ: dans le dictionnaire du textile, on trouve aussi à l’onglet historique la définition suivante: tissus de soie, d’or et argent à l’effet ondulé originaire de l’inde et destiné aux habits de cérémonie. Il fut importé en Europe aux alentours de 1746 et devint très recherché à la cour du roi louis XV(1764) – dictionnaire international des tissus.article du journal du textile du 6 avril 1998. Voilà qui n’est pas forcément contradictoire avec son histoire anglaise."

Et portée, ça donne ça:

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22 avril 2011

Joyeuses Pâques

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Cette année, pour fêter Pâques, j'ai eu envie d'ajouter autre chose aux traditionnels oeufs en chocolat, et,  en parcourant des blogs américains, des modèles d'emporte-pièces en forme de lapins ont attiré mon attention... et voilà qu'en me promenant sur le blog de Manon, je retrouve précisément ces lapins là... Manon a eu la gentillesse de me les photographier vus de haut afin que je puisse les reproduire sur papier que j'ai ensuite plastifié et j'ai pu ainsi traçer tout autour de mes formes sur la pâte sablée et j'y ai rajouté un petit ruban autour du cou provenant d'un fond de stock acheté récemment dans mon magasin de Tissus du Renard... encore merci Manon! Et j'espère que d'ici l'année prochaine, je pourrai enfin mettre la main sur lesdits emporte-pièces... si l'une d'entre vous les a aperçus quelque part, n'hésitez pas à me le dire...

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Le lapin de Pâques, "Osterhase" (lièvre de Pâques), symbole païen de la fertilité et du renouveau (comme le printemps), trouve son origine en Allemagne et en Alsace; les enfants confectionnent des nids installés dans le jardin et espèrent que pendant la nuit de Pâques, le lapin les garnira d'oeufs colorés qu'il aura pondu (selon une légende allemande, une pauvre femme, ne pouvant offrir de douceurs à ses enfants, aurait décoré et caché des œufs dans le jardin avant d’y envoyer ses enfants. Ceux-ci, apercevant un lapin, pensèrent que c’était lui qui avait pondu les œufs).

En France, et dans d'autres pays catholiques, les cloches parties le soir du Jeudi Saint (en respect pour la crucifixion du Christ) pour Rome afin d'être bénies par le Pape, reviennent le matin de Pâques en carillonnnant pour annoncer la joie de la résurrection du Christ et déposent au passage des oeufs dans les jardins.

C'est une synthèse de ce que j'ai pu glâner sur le net, n'hésitez-pas à me faire part d'autres versions...

Avec un peu d'avance, Joyeuses Pâques à toutes et à tous et bonnes vacances pour ceux qui comme nous les commencent ce soir!

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13 avril 2011

Défi '13 : Ma granny!

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ou presque... Depuis le temps que je voulais m'en faire une... pas en robe, mais plutôt un petit haut tout simple. Et apparemment, je ne suis pas la seule à m'être lancée ou relancée cette année...

Ne sachant pas crocheter, j'ai puisé dans mes trésors de vide-greniers et utilisé un haut en crochet ancien (que j'ai doublé de liberty capel moutarde pour éviter l'effet transparence), avec bretelles comprises (que j'ai doublées d'un biais, les trouvant trop fines), puis j'ai rajouté une grande pièce en liberty capel moutarde et comme le haut était beaucoup trop large pour moi, j'ai donc fait des fronces (à ma façon) puis j'ai encore resserré le tout par un lien en biais liberty mitsy gris, passé à travers les mailles du crochet. Je suis ravie du résultat et me suis bien amusée à chercher des solutions pour parvenir à mes fins.

Les photos sont certainement plus explicites... Le thème du Défi'13 de ce mois-ci était "Corail and co", c'est-à-dire du corail dans toutes ses nuances, allant même jusqu'au moutarde, et comme de toute façon, je n'ai pas encore trouvé de joli tissu couleur corail... pour voir les autres créations sur ce thème, allez voir la galerie par ici.

La semaine dernière nous a permis de bien profiter de la plage, et de la mer pour les plus téméraires (c'est-à-dire tous sauf moi...), et les 3 plus grands se sont aussi entrainés au 3x500m (voir au loin sur la photo ci-dessous) pendant que le dernier creusait un tunnel; le temps s'étant bien rafraîchi, difficile de porter ma tunique cette semaine-ci et mon bronzage n'est pas encore au point...

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30 mars 2011

Dame de compagnie

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Il m'a suffit de l'apercevoir, parmi tant d'autres jolies choses, pour que je m'y arrête, décroche le tableau et l'observe... première rencontre... je l'ai prise en photo pour ne pas risquer de l'oublier... nous avions déjà suffisamment garni notre panier de belles choses, il fallait faire des choix en privilégiant d'abord ce que nous recherchions depuis un moment.
Les jours passaient et je ne cessais de penser à elle, de regarder sa photographie...  elle ne pouvait pas partir ailleurs... alors d'un commun accord avec Monsieur Lion, nous avons appelé pour savoir si elle était encore là... elle nous attendait... la transaction fut faite et je réceptionnais le tableau... bien protégé... je le déballais avec précaution, craignant de m'être peut-être trompée... non, ce regard était toujours le même, lumineux, apaisant, sincère... et elle a trouvé place dans ma cuisine pour me tenir compagnie.

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J'avais écrit ce post depuis un certain temps et je me décide à le publier ce soir en hommage à M.... je viens d'apprendre à l'instant, par un mail de sa famille, que M., qui nous avait vendu ce tableau,  vient de nous quitter... elle avait 57 ans...; elle était devenue comme une amie et je ne l'ai jamais entendue se plaindre, courageuse et discrète, je l'ai sue malade mais je la pensais guérie et puis ce soir le choc... alors M. qui lisait mon blog saura peut-être de là-haut que je pense très fort à elle et à sa famille qu'elle chérissait tant.

25 février 2011

Temps pluvieux

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En ce moment, le temps a beau être très doux, il n'en n'est pas moins changeant et alterne les périodes de soleil et de pluie... gouttes de pluie auxquelles les gousses toutes douces de notre glycine (qui n'est bien sûr plus en fleurs) me font penser et m'inspirent...  Bien sûr quand il pleut, je ne prends pas le risque de mouiller mes chaussures, j'enfile mes bottes (achetées aux soldes de l'été dernier aux Galeries La*fayette) pour aller chercher les petits à l'école, et là j'avoue sentir des regards étonnés... les gens ne mettent leurs bottes que pour aller aux champs mais moi je n'ai pas de champs et de toute façon ce sont des bottes de ville... ah c'est vrai, nous ne sommes pas en ville... ça doit être ça qui coince... je dois passer pour une excentrique (tiens cela me rappelle le port de vêtements moutarde), enfin ce ne sera pas la première ni la dernière fois, et puis, j'assume tout à fait mes choix à 40 ans et quelques mois!

J'avoue que j'aime beaucoup cette marque, Tom Joule (première photo extraite du site), qui allie décontraction et chic, connaissez-vous? Seul hic pour les bottes, c'est qu'elles blanchissent un peu et même si cela n'enlève rien à leur imperméabilité, c'est moins joli; l'une d'entre vous connaitrait peut-être un moyen de leur rendre leur éclat?

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Je vous invite à regarder cette vidéo, tout au moins les 2 premières minutes, où une chorale imite le bruit de la pluie et du tonnerre rien qu'avec les mains et les pieds...

3 février 2011

C'est Prouvé!

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J'ai retrouvé, il y a quelque temps, le petit pupitre qui m'avait accompagné toute mon enfance, ajustable au niveau de la hauteur du siège et de la hauteur du plateau (si Lionceau IV est assis sur le bord du siège, ce n'est pas que le bureau est mal réglé, c'est une habitude chez mes deux derniers, et je crois qu'ils aiment bien se retrouver régulièrement par terre...;-), sur lequel je travaillais, dessinais, m'adonnais à la poésie, il porte encore les stigmates de quelques unes de mes oeuvres qui sont à jamais gravées dans le bois, les décalcomanies que j'y avais apposées sont restées, bien qu'un peu abimées (ce n'est pas ce que je préfère).
Mes parents avaient acheté dans les années 70, près de Nancy, 3 bureaux identiques, un pour chacune de leurs filles, suite à une petite annonce parue dans le journal; le camion qui les contenait était rempli de ces mêmes bureaux.
La période collège arrivant, les petits bureaux sont restés dans les chambres mais servant alors de consoles, puis les filles envolées, ils sont partis dans le grenier... à l'approche de la quarantaine, j'ai eu besoin de retrouver les objets qui avaient marqué mon enfance, tels que ce bureau, mes livres, et jouets... et ils ont voyagé d'Est en Ouest pour se retrouver à la maison.
C'est en feuilletant un très beau petit livre offert à Monsieur Lion sur Jean Prouvé (considéré comme l'un des designers industriels et architectes les plus innovateurs et influents du XX ème siècle) que je suis tombée  sur une photo de mon petit bureau, et, il date même de 1936. J'ai poursuivi mes recherches, qui m'ont menées une nouvelle fois au blog "Ribambelles et Ribambins". Depuis, la passion de Monsieur Lion pour ce grand nancéen (nous sommes originaire de Nancy aussi) ne s'est pas démentie (je lui ai donc offert pour Noël l'intégrale) et la collection s'est enrichie...

"La façon de construire était différente chez moi. Et je crois que c'est, justement, une des raisons pour laquelle j'ai eu la grâce de Le Corbusier, car je n'étais pas un suiveur." : Jean Prouvé.

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Pour un aperçu des rééditions diffusées par Vitra, c'est par ici (et voir photos ci-dessous), et si vous voulez voir un panel plus important de ses créations, vous tapez Jean Prouvé sur votre moteur de recherche et cliquez sur "images".

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28 janvier 2011

L'art des cartes de voeux

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J'ai acheté ce livre l'an passé dans un magasin de troc, et finalement il est devenu source d'inspiration, les personnes qui le feuillettent à la maison sont toujours enchantées par les jolies photos qu'il contient (68 cartes sélectionnées pour leur originalité). De nos jours, cartes de Noël et cartes de voeux pour la nouvelle année finissent par n'en faire plus qu'une, c'est pour cette raison que je vous livre le texte de la préface rédigé par Lady Helen Taylor qui relate l'histoire des cartes de Noël:
"C'est mon arrière-grand-mère la Reine Mary qui a donné naissance à l'une des plus belles collections de cartes de Noël dont les premiers exemplaires datent de l'époque victorienne et les derniers des années 1950 . Dix-huit albums superbes nous plongent dans l'histoire de cette forme fascinante d'art et d'entente sociale.
Le premier exemplaire de carte de Noël dont nous avons connaissance fut commandé en 1846 par le fondateur du "Victoria and Albert Museum", Sir Henry Cole.
A leurs débuts, les cartes de Noël servaient souvent dans toutes les couches de la société, à régler des dissensions, à renouveler des amitiés brisées et à renforcer les liens avec le voisinage de manière sympathique.
Au début de 20 ème siècle, il ne reste de cette habitude que la coutume sociale que nous connaissons aujourd'hui.
Mais quel que soit le but qu'elles remplissaient autrefois, les cartes de Noël restent sans aucun doute aujourd'hui encore la forme la plus belle, la plus créative et la plus solennelle de faire part à quelqu'un de nos souhaits de bonheur.
Au début, ce sont les thèmes religieux qui constituaient les thèmes principaux, et à cette époque aussi, la production de carte de Noël était également soumise à des standards très élevés. Thomas de la Rue, célèbre lithographe et imprimeur de billets de banque, fut l'un des pionniers des cartes de Noël. Grâce à ses techniques d'impression ingénieuses et créatives, il donna à ses chefs d'oeuvre de superbes couleurs lumineuses qui rencontrèrent un grand succès auprès de la population victorienne avide de couleur.
Un deuxième nom également indissociable de la carte de Noël est Raphaël Tuck, qui obtint en 1893 un "royal warrant" pour son travail digne d'éloges, ce qui lui donna les droits d'un fournisseur royal. Sous son influence, les thèmes strictement religieux s'effacèrent et laissèrent la place à des motifs plus profanes et plus modernes. Ses deux clients les plus importants de l'époque étaient Mrs Grover Cleveland, la femme du Président des Etats-Unis ainsi que sa Majesté Royale la Reine Victoria.
S'appuyant sur des esquisses, sa Majesté commanda un millier de cartes qui étaient destinées à être envoyées dans toute l'Europe, à la famille et aux amis, et dont le motif réalisé très artistiquement représentait un enfant. Cette carte marqua à l'époque l'apogée artistique de la conception des cartes de Noël. Placée à la verticale, elle avait une hauteur de 30,5 cm pour une largeur de 25,5 cm. Tuck parle d'une présentation tellement élaborée que l'observateur devait se demander comment il serait possible de perfectionner davantage les cartes de Noël... Si seulement il avait pu lire l'avenir.
Il faut dire cependant que de nombreuses cartes de cette époque, réalisées de manière véritablement remarquables avec leurs motifs romantiques représentant des enfants, constitueraient même selon les critères actuels d'excellent exemples de cartes de Noël.
De même que cent ans auparavant, il existe de nos jours également des cartes de Noël originales, exubérantes, créatives, de véritables oeuvres d'art ou tout simplement de belles réalisations. Les mamans, les photographes et les spécialistes de diverses branches consacrent d'innombrables heures, journées et semaines à la création des cartes pour conserver cette belle coutume. Etant donné la somme de temps investi, on ne devrait toutefois pas oublier l'objectif qui était autrefois recherché."

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